Istanbul, Megapole entre ciel et terre
La Turquie possède la deuxième ville la plus peuplée d'Europe : Istanbul. Séparée par le Bosphore entre l'Europe et l'Asie, elle s'étend sur plus de 2651 km², soit presque 26 fois la taille de Paris.
Avec une population estimée entre 14 et 15 millions d'habitants, la concentration de celle-ci implique une politique de logement et d'expansion immobilière agressive.
La mégapole s'est étendue sur de multiples banlieues que l'on longe sur des dizaines de kilomètres grâce aux multiples voies rapides souvent congestionnées.
Pour être à proximité du poumon économique en centre-ville, les promoteurs privilégient leurs investissements dans des constructions démesurées qui s'étendent sur la hauteur.
Gratte-ciels pour le commerce et les services et ensemble de barres d'immeubles sont construits à toute allure pour faire face à l'expansion démographique toujours plus croissante. Le nombre de chantiers visibles sur le bord des autoroutes est représentatif de cette course au béton de ce géant bouillonnant.
Alors qu'Istanbul reste une destination touristique privilégiée, elle est avant tout un symbole de la réussite du compromis Turque entre l'Asie et l'Europe. Mi ange, mi démon Istanbul fascine autant qu'elle effraie.
J'ai souhaité avec ce projet m'éloigner des clichés associés à cette ville : monuments symboliques, climat chaud et ensoleillé, atmosphère méditerranéenne... Ces images ne révèlent pas aujourd'hui la réalité d'une fourmilière bouillonnante et dynamique où le béton et le métal avancent progressivement entre ciel et terre. L'anarchie urbanistique est parfois flagrante et positionne le regard de l'observateur sur une dimension architecturale démesurée. L'amoncellement d'ensembles architecturaux incohérents évoque avec évidence cette course à la vie, où chacun doit avoir une place physique au milieu des autres.
La ville, poumon économique et social de l'humanité ne se confond-elle pas elle-même lorsqu'elle devient un géant de béton sans âme ? L'homme doit-il se regrouper pour exister ?
Avec une population estimée entre 14 et 15 millions d'habitants, la concentration de celle-ci implique une politique de logement et d'expansion immobilière agressive.
La mégapole s'est étendue sur de multiples banlieues que l'on longe sur des dizaines de kilomètres grâce aux multiples voies rapides souvent congestionnées.
Pour être à proximité du poumon économique en centre-ville, les promoteurs privilégient leurs investissements dans des constructions démesurées qui s'étendent sur la hauteur.
Gratte-ciels pour le commerce et les services et ensemble de barres d'immeubles sont construits à toute allure pour faire face à l'expansion démographique toujours plus croissante. Le nombre de chantiers visibles sur le bord des autoroutes est représentatif de cette course au béton de ce géant bouillonnant.
Alors qu'Istanbul reste une destination touristique privilégiée, elle est avant tout un symbole de la réussite du compromis Turque entre l'Asie et l'Europe. Mi ange, mi démon Istanbul fascine autant qu'elle effraie.
J'ai souhaité avec ce projet m'éloigner des clichés associés à cette ville : monuments symboliques, climat chaud et ensoleillé, atmosphère méditerranéenne... Ces images ne révèlent pas aujourd'hui la réalité d'une fourmilière bouillonnante et dynamique où le béton et le métal avancent progressivement entre ciel et terre. L'anarchie urbanistique est parfois flagrante et positionne le regard de l'observateur sur une dimension architecturale démesurée. L'amoncellement d'ensembles architecturaux incohérents évoque avec évidence cette course à la vie, où chacun doit avoir une place physique au milieu des autres.
La ville, poumon économique et social de l'humanité ne se confond-elle pas elle-même lorsqu'elle devient un géant de béton sans âme ? L'homme doit-il se regrouper pour exister ?